Kickback : tout savoir sur le système de rétrocommission en ligne

Kickback : tout savoir sur le système de rétrocommission en ligne

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Avez-vous déjà entendu parler de la rétrocommission ? Si vous êtes familier avec le monde des affaires ou de la politique, cette notion ne vous est probablement pas étrangère. La rétrocommission, également appelée Kickback, est une pratique illégale et contraire à l’éthique commerciale qui a été utilisée dans plusieurs cas notoires tels que l’affaire des sous-marins Agosta et l’affaire de Karachi. Dans cet article, nous allons en explorer les contours pour mieux comprendre ce phénomène.

Comprendre le principe de la rétrocommission

Comprendre le principe de la rétrocommission

Définition et fonctionnement de la rétrocommission

La rétrocommission, ou kickback, se définit comme une transaction occulte dans laquelle un vendeur offre plus de commission qu’il n’est nécessaire à un intermédiaire dans le but ultime de récupérer une partie de cette somme excédentaire. Par conséquent, il s’agit d’une forme détournée de corruption.

Illustration par l’exemple : l’affaire des sous-marins Agosta

Un exemple frappant du système des rétrocommissions est celui lié à l’affaire des sous-marins Agosta. Dans ce contexte, deux intermédiaires auraient récupéré 10, 25 % du montant total de la vente par le biais d’une rétrocommission.

Avant d’aborder les mécanismes et enjeux spécifiques aux rétrocommissions en ligne, il est nécessaire de bien saisir le fonctionnement global de cette pratique.

Les mécanismes et enjeux des rétrocommissions en ligne

Le transfert occulte et digitalisé des fonds

Dans le cadre d’une rétrocommission en ligne, le processus général demeure le même qu’en physique. Cependant, la grande différence repose sur le fait que ce transfert de fonds s’effectue de manière dématérialisée, souvent par l’intermédiaire de plateformes digitales sécurisées.

Rétrocommissions et économie numérique :

L’économie numérique, par sa nature volatile et transnationale, peut faciliter la mise en place de systèmes occultes de rétrocommissions. En effet, les transactions sont réalisées à une vitesse grand V et peuvent être dissimulées derrière des écrans fumés.

Après avoir compris comment fonctionnent les rétrocommissions en ligne, il est temps d’envisager les moyens d’éviter ces pratiques illégales.

Éviter les pièges des rétrocommissions : conseils et bonnes pratiques

éviter les pièges des rétrocommissions : conseils et bonnes pratiques

S’informer pour mieux se prémunir

Pour éviter d’être victime ou complice malgré soi d’un système de rétrocommission, il est essentiel d’être correctement informé sur ces pratiques. À cette fin, de nombreux guides et articles en ligne peuvent s’avérer particulièrement utiles.

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La transparence comme maître-mot

Dans le cadre de transactions commerciales, la transparence constitue l’antidote le plus efficace face à ces pratiques illégales. Il est ainsi recommandé de privilégier les échanges clairs et documentés.

C’est sur ce constat que se basent bon nombre de réglementations visant à encadrer et réformer les systèmes de rétrocommission.

Réglementation et réforme des systèmes de rétrocommission

Des codes de conduite stricts

Face au fléau des rétrocommissions, tant au niveau national qu’international, des codes de conduite ont été mis en place pour proscrire formellement toute forme de pot-de-vin ou de rétrocommission.

Nécessité d’une refonte structurelle dans certains secteurs

Au-delà des simples codes déontologiques, une refonte structurelle semble nécessaire dans certains secteurs d’activité. C’est notamment le cas du secteur bancaire, où une transformation profonde paraît indispensable pour éviter tout risque lié aux pratiques préjudiciables telle la rétrocommission.

Pour finir, rappelons-nous que la légalité et l’éthique doivent toujours prévaloir dans nos transactions. Le respect de ces principes est la clé pour éviter les pratiques illégales comme la rétrocommission. Restons vigilants et informés, car comme nous l’avons vu à travers cet article, le risque persiste même à l’ère numérique.

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